Jean Francois Ruffin expliquait récemment dans le Monde Diplomatique comment le déchiffrement de l'absurdité économique évidente ne devait pas être sous traité à des consultants loin d'être indépendants (les "experts", ou les économistes médiatiques) mais une histoire de bon sens et d'éthique. Quel homme honnéte voudrait sous traiter sa (bonne) conscience?
Un réalité est assez simple: 10% de la part de rémunération de la production a été transféré des travailleurs (les salaires) vers le capital (actionnaires) depuis les années 1980. D'où un constat assez simple: cette somme (9,3% du PIB) correspond chaque année à 10 fois le deficit de la Sécu, ou 20 fois celui des retraites.
L'article complet est ici : http://www.monde-diplomatique.fr/2008/01/RUFFIN/15507
Je ne vous fais pas un dessin la premiére conclusion á en tirer est évidente, seulement c'est un levier qu'aucun politique ne veut toucher. Surtout pas les socialos dont c'est le pourtant le rôle, mais qui semblent plus occupés à se convaincre mutuellement qu'il faut accepter d'être des libéraux, être décomplexés en somme.
Mais le plus gros danger de cet aveuglement c'est qu'il permet de dire: pour enrichir les travailleurs il faut agrandir le gateau c'est à dire faire la croissance. Mais vu que la part attribuée au travail diminue en proportion chaque année les fruits de la croissance ne profitent qu'au capital. Eventuellement quelques miettes en reviennent au travailleurs certes, mais cela en vaut-il la chandelle au vu de la dégradation du monde qui en découle?
Franchement cela vaut-il le coup de ruiner notre avenir et celui de nos enfants en trimant pour enrichir les rentiers et profiter de quelques miettes?
Ce n'est malheureusement pas une métaphore ni de la réthorique c'est la simple réalité.
Stoppons la course à la croissance nous n'avons absolument rien à y gagner et tout à y perdre!
PS:n'ayez pas peur du terme de travailleur, il englobe tout le monde ou à peu près. Les capitalistes sont géneralement aussi des travailleurs, la différence est que leur revenus ne viennent pas de leur travail, celui-ci etant plus un moyen de conserver une influence directe sur les travailleurs via une superiorité hiérarchique. De plus beaucoup de travailleurs vivant de leur travail sont aussi capitalistes mais infiniment rares sont ceux qui en tirent la plus grosse part de leur revenus. Il ne s'agit donc pas d'un appel à la haine d'une population (les capitalistes), mais d'un appel à reproportionner notre part de capitalisme par rapport à notre part de travail.
Un réalité est assez simple: 10% de la part de rémunération de la production a été transféré des travailleurs (les salaires) vers le capital (actionnaires) depuis les années 1980. D'où un constat assez simple: cette somme (9,3% du PIB) correspond chaque année à 10 fois le deficit de la Sécu, ou 20 fois celui des retraites.
L'article complet est ici : http://www.monde-diplomatique.fr/2008/01/RUFFIN/15507
Je ne vous fais pas un dessin la premiére conclusion á en tirer est évidente, seulement c'est un levier qu'aucun politique ne veut toucher. Surtout pas les socialos dont c'est le pourtant le rôle, mais qui semblent plus occupés à se convaincre mutuellement qu'il faut accepter d'être des libéraux, être décomplexés en somme.
Mais le plus gros danger de cet aveuglement c'est qu'il permet de dire: pour enrichir les travailleurs il faut agrandir le gateau c'est à dire faire la croissance. Mais vu que la part attribuée au travail diminue en proportion chaque année les fruits de la croissance ne profitent qu'au capital. Eventuellement quelques miettes en reviennent au travailleurs certes, mais cela en vaut-il la chandelle au vu de la dégradation du monde qui en découle?
Franchement cela vaut-il le coup de ruiner notre avenir et celui de nos enfants en trimant pour enrichir les rentiers et profiter de quelques miettes?
Ce n'est malheureusement pas une métaphore ni de la réthorique c'est la simple réalité.
Stoppons la course à la croissance nous n'avons absolument rien à y gagner et tout à y perdre!
PS:n'ayez pas peur du terme de travailleur, il englobe tout le monde ou à peu près. Les capitalistes sont géneralement aussi des travailleurs, la différence est que leur revenus ne viennent pas de leur travail, celui-ci etant plus un moyen de conserver une influence directe sur les travailleurs via une superiorité hiérarchique. De plus beaucoup de travailleurs vivant de leur travail sont aussi capitalistes mais infiniment rares sont ceux qui en tirent la plus grosse part de leur revenus. Il ne s'agit donc pas d'un appel à la haine d'une population (les capitalistes), mais d'un appel à reproportionner notre part de capitalisme par rapport à notre part de travail.
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